SRMR 2025: Robin Gemperle attendu à l’arrivée – Paysages et climat, l’aventure inoubliable!…

Robin Gemperlé se dirige tout droit vers une nouvelle victoire, un incontestable champion du vélo ultra d’aventure, nous reviendrons plus précisément sur le personnage… Alex Mc Cormack semble avoir récupéré de ses troubles digestifs et assure sa seconde place, la troisième pour le podium est toujours indécise.

Meaghan Hackinen à la 9ème place conserve une très large avance sur la seconde femme…

Dans ces montagnes, surtout à cette altitude, la météo est capricieuse. Elle peut changer en un instant. Lors de la première édition de la Silk Road Mountain Race, c’était l’une des grandes inconnues. Personne ne savait vraiment ni dans quelles conditions les coureurs seraient confrontés, seulement que la météo pouvait être aussi déterminante que le terrain. Et la dernière fois que nous avons vu un temps comme cette année, c’était en 2019, lorsque des tempêtes de neige ont balayé les cols et que les coureurs ont été mis à rude épreuve autant par les éléments que par le parcours lui-même.

Ce matin, alors que la voiture de contrôle 2 remontait la vallée, le soleil brillait, scintillant sur la rivière qui serpentait au fond de la vallée.  En début d’après-midi, sur le plateau, tout avait changé. Les nuages ​​se sont rassemblés et se sont épaissis, leurs bords s’assombrissant, jusqu’à ce que des flocons de neige commencent à tomber. Le vent s’est levé, coupant l’étendue dégagée. Bientôt, le plateau et ses environs ont été engloutis par un voile blanc, la visibilité diminuant rapidement et d’épais flocons de neige tombant du ciel.

En moins d’une heure, la tempête était passée. Les nuages ​​se levèrent, révélant les sommets environnants fraîchement recouverts de neige, tandis que le fond de la vallée en contrebas s’illuminait de quelques rayons de soleil. Au-delà du plateau, le parcours fait demi-tour, les coureurs se croisant à différents endroits du parcours. Nous avons intercepté Alex McCormack alors qu’il gravissait les lacets serrés de la route minière, déterminé à atteindre l’arrivée au plus vite…

La ville de Naryn est depuis longtemps un incontournable de la SRMR, offrant un repos et un répit que la nature sauvage ne promet pas toujours. Cette année ne fait pas exception, car de nombreux cyclistes ont tenté l’aventure pour rejoindre la ville. Avec cet itinéraire très fréquenté, ils ont sans doute déjà essuyé la plupart des difficultés et des bienfaits de la SRMR. En quittant Osh, ils ont découvert les déserts arides et poussiéreux des hautes montagnes de l’ouest. Le col de Suyek, célèbre lieu du parcours, a vu tellement de neige recouvrir le sol d’un manteau blanc. En route vers le CP2, ils ont sillonné les routes de gravier ondulées classiques. Au milieu de tout cela, ils ont également été accueillis dans des foyers kirghizes, réchauffés et nourris par des personnes généreuses dans des camps de yourtes, et accueillis par des familles dans certaines des régions les plus reculées. Ils ont été émerveillés par l’immensité et l’immensité de la chaîne du Tien Shen.

Avant de participer à la SRMR, on ignore que le monde pouvait paraître aussi vaste. On roule à plus de 3 000 mètres d’altitude, au milieu de montagnes qui nous dominent. Les photos très appréciées aident à se faire une idée, mais on ne peut pas forcément saisir le paysage sans l’avoir ressenti!

CPT.com

08/2025

Source /Photos SRMR25

Rights reserved