Nomades 2: Lexique Nomades..
Lexique et définitions des régions et ethnies visitées par Janick et Pierre lors de l’expédition Nomades…
– Sami
Le peuple same, également appelé lapon ou Sami, est un peuple autochtone d’une zone qui couvre le nord de la Suède, de la Norvège et de la Finlande ainsi que la péninsule de Kola, en Russie. Leur nom, Saami dans leur propre langue, est également parfois traduit par les termes « Sames », « Samés », « Sâmes » ou « Sami ».
Les Sames sont un des plus grands groupes indigènes en Europe. Ce n’est pas un groupe ethnique mais un peuple parlant des langues (same) d’origine finno-ougrienne. Ils sont parfois considérés comme issus d’un ancien peuple proto-européen ainsi que d’un peuple ayant des origines mongoloïdes. Cependant la proportion du gène mongoloïde « ab3st » est quasi nulle et ne peut être distinguée de celle des autres populations d’Europe du Nord.
Ce peuple est souvent nommé lapon, mais ses membres préfèrent le nom sámi (variante graphique saami)4, qu’il utilise pour se désigner. La tradition finno-ougriste française utilise le terme « Same ». Le terme lapon de la racine lapp signifie porteur de haillons en suédois, ce qui explique que ce nom ait été délaissé5.
Ils appellent leurs terres ancestrales Sápmi. Les activités traditionnelles des Sames étaient autrefois la pêche et l’élevage de rennes, mais aujourd’hui, seule une minorité des 85 000 Sames en vit encore.
Les Sames ont en Suède, en Norvège et en Finlande (mais pas en Russie) le droit de vote dans les parlements sames, des organisations gouvernementales mises en place par les gouvernements des trois États scandinaves qui visent à faire remonter les revendications des communautés sames. Les membres de ces parlements sont démocratiquement élus par les Sames.
Source: Wikipédia
– Rom
Rom (ou Rrom2) est un terme qui a été adopté par l’Union romani internationale (IRU) pour désigner un ensemble de populations, ayant en commun
une origine indienne3, dont les langues initiales sont originaires du nord-ouest du sous-continent indien4 et constituant des minorités connues sous de nombreux exonymes vivant entre l’Inde et l’Atlantique ainsi que sur le continent américain. Il faut noter que les médias roumains, en particulier, préfèrent l’utilisation du terme « rrom » à celui de « rom » afin d’éviter toute confusion entre les Roms et les Roumains (étant donné que roumain se dit român), deux peuples pourtant différents aussi bien historiquement que culturellement mais souvent confondus à tort en Europe occidentale notamment. Rom n’est en aucun cas le diminutif de roumain puisque les deux termes n’ont étymologiquement rien à voir, c’est simplement un endonyme signifiant « homme accompli et marié au sein de la communauté5 » en langue rromani (langue des Roms).
Présentes en Europe dès le xie siècle6, ces populations y forment au xxie siècle la minorité « la plus importante en termes numériques »7.
Les Roms sont également désignés par d’autres mots selon d’où ils viennent : Gitans, Tsiganes (ou Tziganes,Tchiganes8), Manouches, Romanichels, Bohémiens, Sintis9.
Lors du Congrès mondial tzigane tenu du 8 au 12 avril 1971 à Londres, la communauté se choisit comme emblème un drapeau bleu et vert, avec une roue de couleur rouge. Le mouvement institua la date anniversaire de ce congrès, le 8 avril, comme journée nationale qui « sera désormais, célébrée chaque année par toutes les communautés rom dans le monde ». L’hymne, Djelem, djelem, a été écrit par Jarko Jovanovic sur une chanson populaire tzigane10.
Comme le relèvent Jean-Pierre Tabin, René Knüsel et Claire Ansermet dans leur ouvrage « Lutter contre les pauvres »11, ce qui différencie le discours sur la catégorie « rom » par rapport aux discours nationaux ou régionaux n’est pas son caractère construit, car il est commun à chacun de ces groupes, mais le fait qu’il n’est pas en lien avec un territoire. Le discours est d’ordre ethnique et fait référence à une « communauté imaginaire et imaginée » dans le sens où l’entend Benedict Anderson (2002) : elle n’existe qu’en fonction des attributs qu’un groupe ou que des groupes lui prêtent.
Source: Wikipédia
– Yörük
Groupe nomade de Turquie. Les Yörük ou Iūrūk (le terme signifie « ceux qui marchent ») se répartissent dans trois régions : les tribus de l’ancienne Pamphylie entre Antalya et Gazipasa, qui estivent dans le Taurus ; les tribus de la Troade, qui transhument entre Izmir et Aydin ; enfin celles de Cilicie entre Silifke et Adana.
Les Yörük se prétendent de pure origine turque, puisque héritiers des anciens conquérants seldjoukides des tribus oghouz, venus en Turquie au XIe siècle. Cette époque, puis celle des invasions mongoles, voit une recrudescence du nomadisme sur tout le plateau anatolien. Il est vraisemblable que jusqu’au XVIe siècle l’ensemble du plateau est parcouru par des tribus à la recherche de pâturages pour leurs troupeaux de moutons et de chevaux. Puis le processus de sédentarisation s’amorce : les nomades cavaliers sont enrôlés comme mercenaires dans les armées des sultans ; avec le renforcement du pouvoir central et la création d’une armée de métier, ils perdent alors progressivement toute influence.
Aujourd’hui, parcourant des distances qui varient de cent cinquante à quatre cent cinquante kilomètres, les Yörük suivent des itinéraires bien définis : l’hivernage a lieu en altitude dans le kislak pendant quatre à six mois ; l’estivage dans l’ailak, région des plaines, de mai à novembre. La durée du séjour varie suivant les tribus, et en fonction de la température. À la morte-saison, les Yörük se livrent généralement à des activités de transporteurs (coton, matériaux de construction, récoltes). Puis après les préparatifs de départ (achats de vivres, de vêtements, de munitions et d’ustensiles variés), les clans quittent leurs résidences. À la tête de chacun d’eux, le membre le plus riche est choisi comme chef, responsable moral et matériel. Le départ est précédé d’une réunion du conseil des anciens, consacrée aux problèmes de la migration et à l’issue de laquelle est donné l’ordre de lever les camps.
Source: Encyclopaedia Universalis
– Bakhtiari
Les estimations de leur nombre varient. Au Khouzestan, ils sont principalement concentrés dans l’est de la province. Beaucoup d’hommes politiques iraniens sont d’origine bakhtiari.Les Bakhtiari sont une tribu d’Iran méridional. Un petit pourcentage d’entre eux sont encore des pasteurs nomades. Les Bakhtiari parlent un dialecte du lori. Ils peuvent être divisés en deux sous-tribus, les Haft Lang et les Chahar Lang, qui ont elles-mêmes des variantes territoriales. Le territoire bakhtiari à une certaine époque s’étendait aussi sur les provinces du Fars et du Khouzestan.
Source: Wikipédia
– Kashkaï
Les Kachkaïs (en persan : قشقائی, Qashqā’i, également transcrit Qashqa’i, Ghashghai, Qashqay ou Kashgai ; en turc :Kaşkaylar) sont une grande confédération de populations parlant une langue turque méridionale. Ils vivent principalement dans la province du Fars (Iran) (en particulier autour de la capitale régionale Chiraz) ainsi que dans le sud de la Province d’Isfahan.
Les Kachkaïs sont originellement des nomades pratiquant le pastoralisme. La route de transhumance qu’ils pratiquaient traditionnellement les emmenait chaque année des hauts pâturages d’été du nord de Chiraz à ceux d’hiver, moins élevés (et au climat plus doux), près du Golfe Persique, à 480 km au sud-ouest de Chiraz. Actuellement la majorité des Kachkaïs sont sédentarisés ou partiellement sédentarisés. Ce processus a commencé à s’accélérer depuis les années 1970.
Le groupe Kachkaïs est composé de tribus et sous-tribus dont les Amalaeh, Darreh-Shuri, Kashkuli, Shesh(6) Baluki, Farsimadan, Qaracheh, Rahimi et les Safi -Khani.
En 2006, le constructeur automobile Nissan, dénomma son nouveau modèle commercialisé en Europe d’après ce groupe1, les designers ayant parié que les acheteurs « seraient nomades par nature eux aussi »2. Ce nom pour le moins original créa la surprise et fut même accueilli parfois avec un scepticisme certain3.
Il s’agit du plus grand groupe nomade de la planète.
Source: Wikipidia
– Bedouin
Environ 4 millions de Bédouins vivent principalement dans les désert d’Arabie et Syrie, le désert du Sinaï et le Sahara, reconnaissables par leurs dialectes arabes, culture arabe et structure sociale spécifiques1. De nos jours, seuls environ 5 % des Bédouins du Moyen-Orient sont des nomades vivant de l’élevage des caprins, des ovins et des camélidés1. Quelques Bédouins du Sinaï sont encore semi-nomades1. Pour certains Bédouins, il ne faut qu’appartenir à une tribu bédouine pour se revendiquer Bédouin, mais pour d’autres il faut de plus mener une vie de nomade, ce qui en exclut les sédentaires5.
Le mot Bédu veut dire « habitant du désert » en arabe, Bédouin est le pluriel du mot, même si Bédu peut aussi être utilisé comme un pluriel5
Source: Wikipédia
– Afar
Les Afars (ge’ez: አፋር) sont des habitants de la Corne de l’Afrique. Au début des années 2000, ils représenteraient 1 660 000 personnes, dont 1 075 000 en Éthiopie, 445 000 en Érythrée (y compris 140 000 Saho) et 310 000 à Djibouti ; les nationalistes Afars revendiquent une population de 3,2 millions1. Les Afars sont majoritairement de confession islamique sunnite. Leur langue, l’afar, est rattachée au groupe des langues couchitiques orientales.
Les continuités humaines et linguistiques entre les périodes pré-islamiques et l’époque contemporaine ne sont pas établies, même si elles sont possibles2. Les Afars sont appelés Adal (ge’ez: ኣዳል) en Ethiopie, reprenant le nom d’une entité politique du xvie siècle, et Danakil (arabe: داناكيل) en arabe (Dankali au pluriel), peut-être par extension du nom d’un groupe nordiste, sans que les continuités historiques ne soient non plus fermement établies. De même, les solutions de continuité entre les Afars et d’autres ensembles dit «couchitiques» de la région (Bejas, Issas, Saho, Oromos…), ne sont pas franches3. Des groupes se sont certainement agglutinés, d’autres se sont séparés, absorbés par d’autres identités en fonction des évolutions politiques et territoriales.
Source: Wikipédia
– Pasteurs de la vallée de la rivière Omo
Dans la vallée de l’Omo vivent de nombreuses tribus d’agriculteurs et éleveurs semi-nomades : Hamers,Mursis, Karos, Surmas, Bume, Galeba, Dassanetchs, Bèrber, Bodis, Nyangatom, etc.
Les modifications corporelles font partie des pratiques courantes de ces tribus comme en témoignent les reportages des photographes Hans Silvester, Gianni Giansanti ou Rémi Bénali sur l’art de la peinture corporelle des peuples de l’Omo2.
Source: Wikipédia
– Samburu
Les Samburu sont un peuple d’Afrique de l’Est établi au centre du Kenya, principalement dans le district de Samburu, au sud et sud-est du lac Turkana. Par leur langue et leur histoire, les Samburu sont proches des Maasaï auxquels ils sont souvent assimilés, notamment dans le cadre du « tourisme ethnique » qui s’est développé au Kenya1.
Source: Wikipédia
– Maasaï
Les Maasaï constituent une population d’éleveurs et de guerriers semi-nomades d’Afrique de l’Est, vivant principalement dans le centre et le sud-ouest du Kenya, le nord de la Tanzanie.
Les Maasaï appartiennent au groupe des sociétés nilotiques et ont émigré depuis le sud du Soudan vers le xve siècle, accompagnés de leur bétail domestique.
Le fait qu’il occupe de nombreux parcs animaliers d’Afrique de l’Est a probablement contribué à faire du peuple maasaï l’un des plus connus du grand public occidental. Les Maasaï maintiennent leurs traditions culturelles tout en prenant part aux forces économiques, sociales, et politiques contemporaines, dans la région et au-delà.
En Tanzanie, les populations Maasaï subissent depuis début 2013 des tentatives d’expropriation de la part du gouvernement du président Jakaya Kikwete.
Source: Wikipédia
– Hadza
Les Hadza sont un peuple d’Afrique de l’Est établi en Tanzanie centrale, autour du lac Eyasi, dans la Rift Valley, près du plateau du Serengeti.
Ils sont les premiers habitants connus de Tanzanie. Leur présence sur les rives du lac Eyasi remonte à près de quarante mille ans. Leur population s’élève à environ mille individus, dont 300 à 400 vivent comme chasseurs-cueilleurs, comme leurs ancêtres il y a des dizaines de milliers d’années, avant l’invention de l’agriculture. Ils vivent sans règles ni calendrier, ils n’ont ni cultures, ni bétail, ni abris permanents. Ils n’organisent ni funérailles ni cérémonie d’aucune sorte. Ce sont les derniers chasseurs-cueilleurs d’Afrique. Les fruits, les baies et les racines rapportés par les femmes prévalent sur le gibier dans le régime alimentaire des Hadzas. Les hommes, eux, récoltent du miel et chassent à l’arc.
En dehors de la division sexuelle du travail, la société hadza est strictement égalitaire : pas de propriété privée, pas de chef, pas de règles religieuses. Les notions de possession et de contrôle des terres sont dénuées de sens. Si un conflit surgit et persiste entre deux personnes, l’une d’elles choisit simplement de rejoindre un autre camp. Il en va de même pour les mariages : ils se font et se défont librement.
Si certains Hadzas ont réussi à conserver leur mode de vie pendant si longtemps, c’est surtout parce que les peuples voisins n’ont jamais convoité leur territoire, cependant comme les fermes ne cessent de progresser, les Hadzas n’occupent plus qu’un quart de leur territoire : plus de 10 000 km² au sein de la vallée du grand rift. L’étau s’est resserré autour des Hadzas. À l’est du lac Eyasi, l’expansion de grandes exploitations de blé a obligé les Irawq, agriculteurs venus d’Éthiopie il y a trois mille ans, à descendre des hauts plateaux. Ce peuple de 250 000 personnes environ défriche à présent la savane des Hadzas pour planter du maïs. Même pression au sud : les Izanzu, Bantous établis dans la région depuis cinq cents ans, sont poussés vers les rives du lac par le manque de terres. L’étau se resserre également au nord, où les fermes à oignons se développent, attirant une foule de travailleurs venus des quatre coins de la Tanzanie. Mais c’est surtout l’avancée des pasteurs Datoga, originaires d’Égypte et du Soudan, qui menace l’environnement des Hadzas. À la recherche de nouveaux pâturages, les Datoga mènent leurs troupeaux sur les collines reculées où vivent les chasseurs-cueilleurs. Les Hadzas ont, au cours des cinquante dernières années, perdu 75 % de leur territoire. Et la population dans le bassin du lac Eyasi aurait, elle, augmenté de 300 % au cours des deux dernières décennies.
Source: Wikipédia
– Barabaig
The Barabaig are a nomadic tribe of the Datooga people based in the northern volcanic highlands near Mount Hanang in Manyara Region, Tanzania.[1] Their population is about 50,000.
Many Barabaig were forcibly evicted from the Basotu Plains in the 1990s to make room for a large-scale wheat-growing project of the Canadian and Tanzanian governments.[2]
The Barabaig live by hunting, farming, and animal husbandry.
There is a custom in which they hunt their halots (or enemies) only with spears, which are: elephants, lions, and other animals. Anyone who does so will be considered as a “ghadyirochand”, or a hero, and is rewarded with gifts of cattle, women, and prestige in his tribe.[3]
Source: Wikipédia
– Karamojong
Les Karamojong sont un peuple nilotique d’Afrique de l’Est. Ils forment la majorité de la population vivant dans la régionKaramoja au nord-est de l’Ouganda. Elles sont elles-mêmes divisées en plusieurs tribus (Bokora, Pian, Jie, Matheniko). Les Karamojong font partie du « Karamoja Cluster » qui regroupe des tribus de pays voisins tels que les Turkana auKenya, ou d’autres tribus au sud de l’Éthiopie et le Sud-Soudan. Leur activité principale est l’élevage de bovins1.
Source: Wikipédia
– Pygmées Twa
Les Twa de la région des Grands Lacs, également appelés Abatwa, Ge-Sera, Batwa ou Barhwa, appartiennent au peuple pygmée d’Afrique. Ils sont généralement considérés comme les habitants les plus anciens de la région. Les populations Twa se rencontrent au Rwanda, au Burundi, en Ouganda, et dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC). Bien qu’il existe d’autres populations pygmées apparentées aux Twa en RDC (dans la forêt du Bassin du Congo sur le territoire des (Mongos) et en Ituri, (Mbuti) ainsi qu’en Angola, Namibie, Zambie et au Botswana, le terme Twa n’est généralement pas utilisé pour les désigner.
En 2000, on estimait le nombre de Twa entre 70 000 et 87 000 personnes, dispersées sur une zone d’environ100 000 km23. Dans tous les pays où ils sont présents, les Twa sont extrêmement minoritaires (entre 0,02 et 0,7 % de la population). Partout, ils sont marginalisés sur le plan politique et économique et peinent à remettre en cause les discriminations dont ils sont victimes3.
Pendant des centaines d’années, à l’instar de la plupart des peuples pygmées, les Twa ont vécu dans la forêt équatoriale selon un mode de vie traditionnel de chasseurs-cueilleurs semi-nomades. Leurs sociétés étaient marquées par un très fort sens de l’égalité (lié au principe moral de partage non réciproque), y compris dans les relations hommes femmes4. Leurs sociétés reposaient également sur un système de consommation dit de retour immédiat (immediate-return) dans lequel il n’y a aucun stockage, par opposition aux sociétés dites de retour différé (delayed-return) qui stockent le surplus de consommation en prévision d’éventuelles pénuries5.
Peuple originaire, les Twa ont eu à subir, au moins à partir du xive siècle de notre ère, la domination de peuples agriculteurs et éleveurs, puis, à partir de la fin du xixe siècle, celle des colonisateurs européens. L’impact de ces nouveaux arrivants sur le mode de vie des Twa a, toutefois varié selon les pays et les régions. Si l’historiographie traditionnelle décrit généralement un processus continu de marginalisation des Twa, les traditions orales renvoient souvent l’image d’une situation beaucoup plus contrastée, au moins jusqu’au xxe siècle6.
Source: Wikipédia
– Vezos
Les Vezo, parfois appelés les « nomades de la mer », forment un peuple de Madagascar qui occupait autrefois toute lacôte Ouest de la grande île et vivant essentiellement de la pêche. Les Vezo sont l’une des dernières ethnies nomades du pays. Pêcheurs, ils partent loin de leur village. Durant cette période, ils bivouaquent dans les dunes, utilisant la voile carrée de leur pirogue comme toile de tente. Les Vezo sont aujourd’hui localisés autour de la ville de Tuléar.
Tout comme celle de leurs ancêtres depuis des millénaires, l’économie traditionnelle des Vezo est la pêche. Les pêcheurs partent enpirogue à balancier et à voile carrée parfois pour plus d’une semaine pour aller pêcher des requins et autres gros poissons ou tortues. Le poisson est ensuite séché au soleil ou apporté frais aux familles des villages dispersés de Tulear à Morombe. Une partie est vendue ou échangée aux villes situées à proximité, dont Morombe, leur centre principal. La Compagnie de Peche Frigorifique de Toliara est ainsi un acteur important de cette économie, achetant des produits de la mer à plus de 3000 Vezo.
Source: Wikipédia