La Lapébie 2006: Une grande fête de famille.

On pourrait aussi écrire que La Lapébie s’inscrit dans un registre associé au devoir de mémoire, mais ce serait faire un compte rendu restrictif sur l’ambiance générale, le dévouement et l’application de tous les amis de la famille, unis dans la tâche pour le simple plaisir d’être ensemble. Brigitte supervise les opérations, secondée habillement par Chrystelle et Sophie, Guy sourit et sait se rendre disponible pour toutes les sollicitations, Bernard et Alain les amis de Serge (auxquels je m’associe) ont délégation de gérer les derniers détails, enfin José et Jacqueline Alvarez, venus en voisins d’Auch qui n’est pas si loin, sont heureux d’avoir une fois encore, retrouvé la famille pour cette fête du vélo à Bagnères de Luchon. Ainsi se passe cette première après midi, dans la fébrilité des inscriptions tardives, des réunions techniques et des préparatifs ultimes. Le soir venu, on sera tous autour de la table pour partager cet excellent diner, où Guy et José, entourés par les amis du Sud Ouest, raconteront leur amour du vélo, attentifs aux questions jusque tard dans la nuit. Tôt le matin, le magnifique Parc du Casino de Luchon, mis à la disposition de l’évènement , est investi par les 1100 participants qui se défouleront sur les trois parcours, La Lapébie, La Serge Lapébie et la Guy Lapébie, souvenirs en poche, José me rappelle qu’en 1992 ils étaient 2500!… Mais le calendrier a évolué, les déplacements coûtent chers, la fin de saison approche et cette nette progression par rapport à l’an passé donne un sourire éclatant à Brigitte et à ses amis de l’organisation. Et puis c’est le départ, en route vers la montagne! En guise d’échauffement les redoutables pentes toutes neuves du Port de Balès, ont fait la sélection d’emblée sur le grand parcours. Nous progressons ensuite dans les villages aux noms rieurs, par dessus les montagnes, rencontrant des bénévoles de bonne humeur, un public permanent dans les endroits stratégiques où dans les montées de cols, défiant la soif et les difficultés (précision utile, à la Lapébie on ne distribue pas l’eau dans de petits gobelets en plastic qui deviennent ensuite de vilaines guirlandes de la nature). Le col de Mente est abordé par son versant le plus difficile, nous avons une pensée pour Luis Ocana en souvenir de son combat dantesque avec Merckx en 1971, qui s’était terminé dans le sang… A Mourtis, Serge est toujours présent. Passés Saint Béat et ses cohortes d’automobilistes qui prennent comme nous la direction du sud, l’Espagne nous appelle et la Guardia Civile (Los Mossos) est très attentive au bon déroulement de l’épreuve. Dans le Col du Portillon, versant Espagnol, il ne manque que le Flamenco, le thermométre affiche 33 degrés, le vainqueur du, jour David Perillaud de Castelsarrazin s’envole irrestiblement pour aller chercher une très belle victoire acquise sur un terrain d’excellence pour les montagnards et dans un climat de sécurité optimum. Et la fête n’est pas finie, car nous avons naturellement gardé pour la fin, les histoires de vélo que Guy et José se racontaient sur l’herbe (à l’ombre) en regardant passer tous les arrivants et cet excellent repas, reconnaissance à tous d’être venus jusqu’à Luchon pour honorer la famille Lapébie. Classement de la Lapébie 2006. Grand Parcours: Classement de la Lapébie 2006 Images de la Lapébie 2006. Grand Parcours http://www.velo-concept.com/?pg=galerie&cat=LA_LAPEBIE_2006&lang=

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