Ceci pour diminuer les risques dans la descente mais surtout pour fluidifier le trafic lors de l’arrivée sur la route souvent encombrée du Tour du Lac. Une nouveauté qui n’a pas rendu l’épreuve plus facile. Si la météo a été clémente, la chaleur n’était pas trop pesante, par contre un petit vent de face sur les 30 derniers kilomètres n’aidait pas la progression des cyclistes du moment.
Côté sécurité, lors de son petit discours de remise des prix, Ludovic Valentin se félicitait de ne pas avoir à déplorer d’accident. Par contre il a relevé quelques signes d’incivilité de la part de certains cyclistes en regard des automobilistes parfois peu enclins à laisser passer les vélos. Un questionnaire va être proposé dans les jours à venir pour savoir comment les participants voient l’avenir afin d’améliorer encore l’offre en matière de cyclopsort.
Côté patrouille Green Cycling nous étions très bien représentés, une parité sur la ligne de départ avec 4 féminines et 4 hommes, mais pas la même parité sur le podium. En effet si Rob Alpen a pris une remarquable 12 ème place au scratch et une deuxième place dans sa catégorie, les autres coupes ont été trustées par les femmes en Green. Sonia Marsollier a montré que son titre de championne de France Master n’était pas un coup de chance en l’emportant sur les 110 kilomètres de l’épreuve au scratch comme dans sa catégorie. Martine Faure l’emporte également dans sa catégorie, tout comme Victoria Alpen. Quant à Jane Kilmartin , elle fait « 2 » dans sa catégorie d’âge. En résumé 5 coupes pour 4 femmes, difficile de faire mieux.
Quant « aux vieux de la vieille » (dont moi) ils ont fait de leur mieux. Jean-Claude Mercier n’est pas monté sur le podium (chose suffisamment rare pour le signaler) et Gilles Maine a eu le courage de s’engager sur les 125 kilomètres ; pas simple en regard du niveau général des participants. Un parcours qui a vu Stéphane Cognet, Cedric Richard et Rodolphe Lourd finir main dans la main. C’est tout dire !
Mais là n’était pas l’essentiel. De notre mission je constate surtout que le nombre de déchets est toujours assez faible sur cette épreuve. J’en ai compté 7 (Sonia qui est passée environ 1h30 avant moi n’en a vu que 2 ! Normal car nous sommes, en fonction de nos niveaux respectifs, régulièrement répartis dans le peloton). C’est donc toujours avec plaisir que nous constatons que ces épreuves « LVO » respectent notre environnement, et ce malgré un nombre important de participants.
Pour les incivilités, je confirme que la politesse n’est pas toujours la chose la plus frappante sur la ligne de départ, et se faire doubler sur sa droite reste une constante qu’il semble bien difficile de corriger.
Car de ce magnifique parcours dont on ne se lasse jamais (même moi qui habite dans le « quartier » : je ne m’en lasse pas) il faut bien garder en tête tous ces superbes paysages, ces couleurs tranchées, du bleu du Lac en passant par le vert des forêts et des pâturages pour retourner au bleu profond du ciel de Savoie, au cœur du Parc Régional du Massif des Bauges. A noter que cette année les temps de passages ont été relevés sur toutes les arrivées de col et qu’il était possible de suivre les cyclistes sur le site d’arrivée en « live » avec un affichage sur écran géant. Une bonne chose pour que les familles et autres accompagnants gardent le contact avec leurs cyclistes préférés.
Enfin mention spéciale pour le traditionnel repas savoyard. Cette fois ce fut diots et crozets avec des crudités à volonté et une bonne tarte aux pommes pour finir, l’idéal.
Alors remercions à nouveau tous les partenaires, tous les bénévoles et l’équipe d’organisation qui essaye de faire toujours mieux pour que nous puissions découvrir ou redécouvrir nos belles régions. Et la mienne n’est vraiment pas vilaine !
Vincent
CPT.com
08/2019
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