L’Ariegeoise 2012: Un joyau Cyclosportif au coeur des Pyrénées.

3 juillet 2012 Les Brèves, Les Cyclosportives

Les 4160 inscrits représentant 17 Nations ne s’y étaient pas trompés, l’édition 2012 de cette épreuve aura été encore une fois à la hauteur des espérances. L’Ariégeoise constitue, avec ses consoeurs L’Ardechoise, La Marmotte, la PLB MUCO, L’Etape du Tour, le Ch’Ti Bike Tour, le Top 6 du Cyclosport Français et une référence dans le domaine. Elle a pour cela, à la grande satisfaction de son Directeur Général Jean Claude EYCHENNE, et depuis longtemps, été plébiscitée par les institutions sportives pour puisque d’une part la FFC l’a labélisée « Trophée Label d’Or » et « Club Prestige » et d’autre part l’UCI la choisie pour être l’évènement Français de son Trophée International « GoldenBike ».

Le tracé 2012, allégé dans sa première partie, nous faisait découvrir les cols de Lauze et de Montségur ceci afin de permettre d’aborder les deux dernières difficultés dans les meilleurs conditions, le Col Pas de Soloumbrie et immédiatement derrière la prestigieuse montée du Plateau de Beille. Une organisation parfaite, résultat de l’investissement des 650 bénévoles qui oeuvrent dans un esprit convivial et solidaire propre à ce magnifique département de montagne chargé d’histoires héroïques. Cette année Jean Claude EYCHENNE avait sollicité Marilyne SALVETAT pour être la marraine de l’épreuve et nous pouvons le féliciter pour ce choix. Chacun aura pu apprécier la disponibilité, la gentillesse et la modestie de cette grande Championne (c’est un exemple rare aujourd’hui), qui peut revendiquer avoir figuré au plus haut de l’affiche mondiale et nationale mais qui est néanmoins totalement acquise à l’idée que le cyclosport est un pan important du développement du cyclisme. Coté sportif, c’est d’abord et toujours un régal de voir cet immense peloton multicolore s’ébranler en un interminable défilé et s’élancer ensuite à la conquête de ces parcours authentiques. Ensuite, la météo nous a fait quelques caprices, avec du brouillard et un peu d’humidité sur les premiers cols, (Lauze et Montségur) et un soleil estival notamment de Bompas jusqu’à la montée de Beille. Mais ceci n’eut aucune conséquence sur la détermination des concurrents pour rallier l’arrivée. Après de multiples actions la montée vers Beille, comme on pouvait s’y attendre, faisant la différence parmi les meilleurs. Nicolas BOUVIER-GAZ de l’US Montauban arrivant en tête en 5h21’58 » (29,81 km/h de moyenne) devant Nicolas FERRAND du même club 5h25’14 » et Julien BRIEZ, Team 09 5h25’16 ». A l’arrivée, chacun pouvant prendre connaissance de son classement scratch et par catégorie d’âge sur un écran géant avant de prendre un repas récupérateur. Notons aussi, que cette année un palier supérieur a été franchi dans le domaine de la sécurité en termes d’assistance et de coordination des secours. En effet, cette organisation bénéficiait déjà, depuis 2008, d’un dispositif très élaboré de sécurité et de gestion des interventions. Sur le site d’arrivée, un suivi GPS avec positionnement dynamique sur écran permettait de situer immédiatement sur le parcours les médecins, les ambulances, les motos, l’avantage étant de réduire le délai entre l’alerte sur un accident et la présence des secours sur les lieux. Cette année un palier supérieur a été franchi avec une coordination par les services préfectoraux d’Ariège des centres de secours pompiers, Samu, médecins urgentistes, radio amateurs. Il s’agissait de maitriser mieux la réactivité avec le principe : une alerte = un incident = une seule réponse. Concrètement le PC Assistance de l’organisation a été installé directement dans les locaux du Centre départemental d’intervention (15 et 18) sous la houlette d’un médecin coordinateur, permettant d’optimiser encore plus le dispositif qui comprenait notamment, outre les moyens disponibles des structures de secours, 7 médecins urgentistes et un hélicoptère en alerte. Bel exemple de maitrise de la sécurité active sur un grand évènement sportif.